Reconversion professionnelle : un nouveau droit à démission avec indemnisation


Depuis l'année dernière, les personnes en CDI peuvent enfin démissionner et être indemnisée par Pole Emploi lorsqu'elles veulent se reconvertir. Ce nouveau droit s'inscrit dans  la loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » promulguée le 5 septembre 2018.

C'est une excellente nouvelle, qui apporte une véritable aide pour se lancer dans ce projet fou.

Pour pouvoir prétendre à l’allocation chômage, dans ce cas précis, il  faut remplir des conditions spécifiques :

  1. Démissionner d’un contrat à durée indéterminée (CDI) après le 31 octobre 2019.
  2. Une durée d’activité salariée continue de 5 ans, chez un ou plusieurs employeurs, dans les 60 mois qui précèdent votre fin de contrat de travail. Ne sont pas prises en compte les congés sans solde, sabbatiques et les périodes de disponibilité.
  3. Un projet de reconversion professionnelle « réel et sérieux » : nécessitant soit le suivi d’une formation, soit un projet de création ou de reprise d’entreprise.

Sur ce point, les conditions sont très strictes et nécessitent de bien s'informer en amont. En effet, il faut entamer des démarches précises AVANT de démissionner. Il faut notamment obtenir un Conseil en en Evolution Professionnelle (CEP), un sésame délivré seulement par des organismes habilités.

 

Vous pouvez retrouver tous les détails de ce nouveau droit sur le site Poleemploi.fr. Ils ont publié notamment un long dossier d'aide à préparer sa reconversion professionnelle.

Un site du gouvernement a également été mis en place, et je ne saurai trop vous recommander de le visiter : https://demission-reconversion.gouv.fr/

 


Envie de changer de vie sans démissionner ? Pensez PTP.

La loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » promulguée le 5 septembre 2018 a également revu l'ancien Congé Individuel de Formation (CIF) qui est remplacé par le Projet de Transition Professionnelle (PTP)  depuis le 1er janvier 2019, ou encore CPF de transition.

Il s'agit d'un congé pour formation, financé avec maintien de salaire. Ici, il ne s'agit pas de quitter son travail, mais de s'en absenter le temps d'une formation longue certifiante.

Plus d'informations sur le site de Transition Pro et sur le site de Service Public.

Écrire commentaire

Commentaires: 0